Orbita Popular a assisté à l’Avant-Première organisé par GSI Musique et Oziko pour présenter le film Histoires sans paroles – Harmonium symphonique au cinéma Cinéplex Odeon Quartier Latin. Pour une première fois au cinéma et pour tous les amoureux de musique, c’est une expérience symphonique unique que je recommande de vivre sur grand écran comme on l’a fait au cinéma. Histoires sans paroles – Harmonium symphonique – Le Film n’est pas seulement la captation d’un concert symphonique; c’est une histoire qui est racontée, dans un moment de pure poésie, et offert au public.
Cette production sublime offre une expérience sensorielle extraordinaire sans narration. Projetée sur grand écran avec un son amplifié, elle permet de revivre un spectacle à grand déploiement pendant près de deux heures. L'amalgame de tableaux vivants, de projections et de la symphonie offre une immersion dans l'univers vibrant et coloré de l'héritage musical du groupe Harmonium. La réalisation harmonieuse des éléments scéniques transporte l'auditoire vers une expérience musicale unique et captivante. Pour ceux qui sont sensible au son, je vous recommande de vous assoir pas trop proche de l’écran, car le son est très haut.
Personnellement, j'ai été impressionnée par la sensibilité de Dina Gilbert, qui transmettait ses émotions de manière magistrale à ses musiciens avec un grand charisme. Bravo aux jeunes du Chœur des jeunes de Laval pour leur contribution à ce magnifique spectacle. Les voix de Kim Richardson et Luce Dufault ont apporté variété et intensité au spectacle, mais j'aurais aimé les entendre chanter davantage.
La finale du film est extraordinaire. Voir Serge Fiori entrer sur scène et chanter avec tout l'orchestre et le public les fameuses lignes d'« Un musicien parmi tant d'autres » a fait couler quelques larmes.
Tapis Rouge
Pendant le tapis rouge, Orbita Popular a recueilli les impressions de cette avant-première avec Dina Gilbert, cheffe d’orchestre de l’OSM, ainsi que de Benoit Giguère, réalisateur du film.
«Je me sent fébrile et emballé à l'idée de voir une captation de l'un de ces concerts, réalisée il y a plusieurs mois. Même s'il a eu quelques aperçus, je n'ai pas encore eu l'expérience complète de voir et d'entendre le concert dans une salle de cinéma avec un son de haute qualité » a précisé Dina. Elle voit cette occasion comme une célébration et se réjouit de retrouver toute l'équipe avec laquelle elle a travaillé durant de nombreux mois.
Pour sa part Benoit Giguère se sentait très excité de l’avant-première du film musical qu’il a dirigé. «La réalisation d'aujourd'hui a été un immense défi pour nous, avec une quantité phénoménale d'images, de multiples plans et caméras, et même deux tournages du spectacle. En plus de cela, des prises individuelles ont été effectuées, ce qui a entraîné jusqu'à neuf plans à gérer lors du montage», a déclaré Benoit. Il a précisé que l'intention derrière tout cela était de rendre hommage à la musique de Serge Fiori et d'Harmonium ainsi qu'aux arrangements de Simon Leclerc. L'objectif était de créer une immersion totale autour des musiciens, au sein de l'orchestre, sans perturber leur performance, et de magnifier cette expérience en mettant en avant le personnage principal : la musique.
Orbita Popular a soulevé la question de savoir si ce film suscitera l'envie chez d'autres réalisateurs de s'essayer au cinéma musical. Benoit explique effectivement que tout le monde ne peut pas se permettre d'assister à un concert symphonique en personne. Lorsqu'on peut fusionner différentes formes d'art, comme la télévision, la captation, le cinéma, la musique symphonique et le cirque, pourquoi ne pas le faire?
« Peut-être sommes-nous parmi les premiers au Québec à avoir eu cette opportunité au cinéma. Récemment Taylor Swift a sorti un film, et nous sommes dans cette même vague maintenant. Je crois et j'espère que cette tendance va perdurer longtemps », a ajouté Benoit.
Le film a été réalisée avec la participation financière de la SODEC, cette captation du concert, grâce à son format plus facilement exploitable, permet de rejoindre les publics plus éloignés des grands centres, et ce, malgré l’envergure de la production originale : « Toutes les salles de spectacles ne peuvent recevoir des orchestres symphoniques, mais tout le monde a accès à une salle de cinéma. Ce film permettra à un large auditoire d’expérimenter un moment inoubliable et de plonger au cœur même de l’âme et de l’imaginaire d’Harmonium puisque tous les sens seront sollicités », affirme Nicolas Lemieux, producteur, idéateur et directeur artistique du projet.
Le Film est à l’affiche depuis le 11 avril jusqu'au 21 avril dans les cinémas du Québec et du Nouveau-Brunswick.
Pour plus d’informations : visiter la page suivante :
https://www.harmoniumsymphonique.com/